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Une invocation

 
"Allahoumma salli ^ala Mouhammadinin Nabiyyi wa azwadjihi Oummahati l-Mou'minina wa dhourriyyatihi wa ahli baytihi, kama sallayta ^ala 'ali Ibrahima Innaka Hamidoun Madjidoun."
 
cette invocation est à réciter 100 fois avant de dormir et ce avec un coeur présent et une bonne prononciation, ainsi récité cette dernière est une cause pour rêver de la meilleure des créatures : habibina Mouhammad.

Horaires de prières

 

 

 

 

Archives

15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 15:05

 

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Lorsque l'imam Chafi^iyy était arrivé dans l'assemblée de l'Imam Malik, celui-ci lui avait demandé son nom, il lui a répondu : Mouhammad et l'Imam Malik lui avait dit : "Crains Allah Mouhammad, et évite les péchés car tu auras un grand avenir, Allah a fait que dans ton coeur il y ait une lumière, ne l'éteins pas par des péchés".

Ach-Chafi^iyy se mit à apprendre auprès de l'imam Malik, à recevoir de lui la science. Il était resté avec lui en rapportant de lui jusqu'à ce que l'Imam Malik décède, que Allah ta^ala lui fasse miséricorde. Ach-Chafi^iyy a excellé et il a eu une grande notoriété.

C'est en lui que s'est réalisée la parole du Messager ^alayhi s-salatou wa s-salam un hadith dont on déduit qu'il y aura un savant de Qouraych qui remplira les différentes régions de la terre de science.

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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 10:22




Le Hafidh Badrou d-Din Az- Zarkachiyy dans son livre Tachnifou l-Maçami^ a rapporté que

 

l’Imam Ahmad Ibnou Hanbal, que Allah l’agrée a dit :

 

 « Celui qui dit que Allah est un corps pas comme les corps il devient mécréant ».

 

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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 20:07

 Mekka1_1

 

 Allah ta^ala dit dans le Qour'an honoré :

 

«   ‘ala ‘inna ‘awliya’a l-Lahi la khawfoun ^alayhim wa la houm yahzanoun ‘alladhina ‘amanou wa kanou yattaqoun lahoumou l-bouchra fi l- hayati d-dounya wa fi l-‘akhirah la tabdila li kalimati l-Lahi dhalika l-fawzou l-^adhim »

 

ce qui signifie :

 

« Certes, les saints, les waliyy de Allah, n’auront pas de crainte et ne seront pas chagrinés, ceux qui ont cru et qui faisaient preuve de piété. Ils auront l’annonce de bonne nouvelle dans le bas-monde et dans l’au-delà. Allah certes réalise ce qu’Il promet et la voilà la grande réussite ».

 

Le saint, est celui qui s’est attaché à l’obéissance à Allah et à Son adoration, le saint est celui qui a évité les péchés et les interdits, et ne s’est point abandonné aux plaisirs, puis qui, ayant accompli les obligations, s’est rapproché de l’agrément de Allah par les actes sunnas jusqu’à gagner l’agrément de Allah. Celui que Allah ta^ala agrée, Il lui accorde la sainteté, Il lui accorde la protection, Il l’honore et le préserve de la mécréance.

 

 Le Messager de Allah salla Allahou ^alayhi wa sallam les a décrits par sa parole :

 

« inna l-Laha youhibbou l-‘atqiya’a l-‘akhfiya’a l-ladhina’ idha ghabou lam youftaqadou wa ‘idha hadarou lam you^rafou qouloubouhoum masabihou l-houda yakhroujouna min koulli ghabra’a moudhlimah »

 

ce qui signifie : « Certes, Allah agrée les pieux qui ne se font pas remarquer, ceux dont on ne remarque pas l’absence lorsqu’ils s’absentent, et qui, lorsqu’ils sont présents, ne se font remarquer. Leur coeur sont comme des sources de lumières de bonne guidée ».

 

Il les a décrits comme étant discrets, ‘akhfiya’, c'est-à-dire que les gens ne savent pas quel haut degré ils ont (pourtant ils ont bel et bien un haut degré). En effet, ce sont des gens qui dissimulent leurs oeuvres de bien, leurs oeuvres louables, qu’ils accomplissent par recherche de l’agrément de Allah. Le prophète les a qualifiés ainsi parce qu’on ne les remarque pas lorsqu’ils sont présents, soit du fait de leurs vêtements, de leur apparence vestimentaire qui n’est pas flatteuse, soit du fait de leur pauvreté comme ce fut le cas de ‘Ouways Ibnou ^Amir Al-Qaraniyy en faveur duquel le Messager de Allah salla Allahou ^alayhi wa sallam a témoigné par révélation qu’il était le meilleur des successeurs des compagnons. En effet ‘Ouways était extrêmement pauvre. Il n’avait pas assisté aux assemblées du Messager de Allah. Il résidait au Yémen et était à ce point pauvre qu’il ne put se rendre à Médine pour y rencontrer le Messager de Allah.

 

Le Prophète salla Allahou ^alayhi wa sallam a témoigné en sa faveur et a dit ceci :

 « inna khayra t-tabi^ina rajouloun youqalou lahou ‘Ouways bnou ^Amir min Mourad thoumma min Qaran … fa’idha laqitoumouhou famourouhou fa l-yastaghfir lakoum »

ce qui signifie : « Le meilleur des successeurs est un homme qui est appelé ^Ouways fils de ^Amr du clan de Mourad de la tribu de Qaran » jusqu’à ce qu’il ait dit ce qui signifie : « Si vous le rencontrez, dites-lui de demander la pardon en votre faveur ».

 

En cela, il a enseigné à sa communauté salla Allahou ^alayhi wa sallam, en insistant sur cette belle qualité qu’est la modestie.

Il y a une partie des saints (des waliyy de Allah ) à qui Allah a accordé une renommée parmi les gens. En effet, ces saints-là furent très connus de beaucoup de leurs contemportains et profitèrent grandement aux gens. Il en fut ainsi de notre maître Al-Jounayd fils de Mouhammad Al-Baghdadiyy, le Chaykh des soufis , puis du Chaykh ^Abdou l-Qadir Al-Jilaniyy le Hanbaliyy , puis du Chaykh Ahmad Ar-Rifa^iyy, que Allah les agrée.

Le Qour'an a confirmé les prodiges des saints, les karamahs, par la parole de Allah soubhanahou dans la description de Maryam ^alayha s-salam

 

«  koullama dakhala ^alayha Zakariyya l-mihraba wajada ^indaha rizqa ; qala ya Maryamou ‘anna laki hadha , qalat houwa min ^indi l-Lah inna l-Laha yarzouqou man yacha’ou bighayri hiçab »

 

ce qui signifie : « Toutes les fois que Zakariyya venait la voir dans le mihrab, il trouvait qu’elle avait auprès d’elle une subsistance. Il lui disait : ô Maryam, d’où cela te vient-il ? Elle disait : C’est Allah Qui me l’a accordé. Certes, Allah accorde à qui Il veut, à profusion ».

 

Il y a également ce que le Qour'an révèlè dans le récit du compagnon de Soulayman ^alayhi ssalam concernant le trône de Bilqis puisque cela a été rapporté dans la parole de Allah ta^ala :

 

 « qala l-ladhi ^indahou ^ilmoun mina l-kitabi ana ‘atika bihi qabla ‘an yartadda ‘ilayka tarfouka »

 

ce qui signifie : « Celui qui avait eu une science du Livre a dit : Moi je te le ramènerai avant que tu ne clignes de l’oeil. »

 

Pour ce qui est des preuves à partir de la sounnah, elles sont nombreuses. Ainsi, il a été rapporté d’après ‘Anas que ‘Ouçayd Ibnou Houdayr et un homme des partisans discutèrent ensemble auprès du Messager de Allah salla Allahou ^alayhi wa sallam jusqu’à une heure tardive. Dehors, cette nuit-là l’obscurité était extrême. Les deux hommes sortirent munis chacun de leur bâton. Alors le bâton de l’un d’eux s’illumina, leur éclairant à tous deux le chemin. Et lorsque leurs chemins se séparèrent, le second bâton s’illumina à son tour, et les deux hommes purent ainsi marcher chacun à la lumière de leurs bâtons jusqu’à atteindre leurs maisons chacun de leur côté. Ceci a été rapporté par Ahmad, Al-Boukhariyy, Al-Hakim, et d’autres encore.

 

De même, Il a été rapporté que Al-Jounayd prit place un jour au milieu des gens à qui il parla. Un jeune homme, qui se donna l’apparence d’un musulman sans en être un en vérité, se présenta face à lui et lui dit:

« Ô Chaykh, que signifie la parole du Messager de Allah salla Allahou ^alayhi wa sallam

 « ittaqou firaçata l-mou’mini fa’inna l-mou’mina yandhourou binouri l-Lahi ta^ala »

ce qui signifie : « Prenez garde à la vision du croyant parfait car certes le croyant voit par une lumière que Allah lui donne ». Al-Jounayd eut un moment de silence, la tête baissée, puis il leva la tête et dit ce qui signifie : « Entre en Islam ». Le jeune homme obéit en disant : « Je témoigne qu’il n’est de dieu que Allah et je témoigne que Mouhammad est le Messager de Allah ».

Les saints sont des gens de grand mérite, ainsi lors de la mort, les anges de la miséricorde viennent à eux. Eux peuvent les voir. Les anges prennent place à une certaine distance d’eux. Ensuite vient l’ange ^Azra’il qui leur annonce la bonne nouvelle de la miséricorde de Allah et de Son agrément. Il leur dit : « Je t’annonce la bonne nouvelle de la miséricorde de Allah et de Son agrément ».

 

Au jour du jugement, ils n’auront aucune crainte, aucune terreur alors que des gens seront extrêmement effrayés. Ils ne subiront aucune nuisance de la chaleur du soleil. Le soleil au jour du jugement sera extrêmement intense, plus intense qu’aujourd’hui. Ils ne seront atteints ni par la soif ni par la faim ni par la chaleur du soleil. Ils ne seront atteints par aucun chagrin mais au contraire seront pleins de joie et de félicité.

 

Lorsque le saint sortira de sa tombe, il sortira vêtu ,  il ne sortira pas en ayant sa zone de pudeur dévoilée comme la plupart des gens. Il ne sera pas rassemblé marchant à pied. Non, il sera conduit au rassemblement sur une monture. Et quelle sera la monture de ces vertueux ? Des chamelles telles que les créatures n’auront jamais vu de pareilles auparavant, et qui porteront des selles en or.

 

Les saints entreront ensuite au Paradis. Une fois entrés au Paradis, ils y trouveront ce que Allah leur a promis comme félicité, une félicité qu’Il n’a donné à connaître à aucun ange et qu’aucune des créatures de Allah n’a jamais vue. Les anges, eux, accueilleront les gens du Paradis au Jour du Jugement. Ils les salueront, ils leur diront : Que la paix soit sur vous, vous êtes les bienvenus. Ils les accueilleront avec respect et avec les honneurs.

 

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26 mars 2008 3 26 /03 /mars /2008 16:54

 


Le prophète a dit ce qui signifie

 « Allah envoie à cette communauté au début de chaque siècle quelqu'un qui ravive l’enseignement de la religion. »

 

Commentaire :

 

Ce hadith signifie qu’au début de chaque siècle, il y a un savant juste, qui lutte contre les mauvaises bid^ahs (innovations) et qui défend la Sounnah.

 

Quelles sont les conditions du raviveur ?

 

-         qu’il ait vécu à la fin du siècle en question

-         qu’il soit un savant

-         qu’il soit pieux

-         qu’il défende la sounnah (c'est-à-dire l’ensemble des enseignements du Messager de Allah : les obligations, les recommandations et ce qui est du même ordre) et il doit agir en conséquence afin que les gens le suivent………………….

 

A la fin des cent premières années, celui qui correspondait à cette description était ^Oumar ibnou ^Abi l-^Aziz, le Calife ommeyade, pieux et juste. A son époque il combattait les mauvaises innovations et les hérésies des différentes sectes tels que les Mou^atazilah et les Khawarij et il faisait triompher la tradition prophétique. Il n’y a plus eu de raviveurs occupant un tel poste. Les raviveurs qui sont venus après lui étaient de grands savants mais n’avaient pas de poste de commandement.

Le raviveur qui est venu à la fin du 2è siècle fut l’imam ach_Chafi^iy, il n’était ni sultan ni ministre ni juge, il était un grand savant jurisconsulte. Son enseignement s’est répandu dans la plupart des pays musulmans.

Quant au 3é siècle, son raviveur était l’imam Ibnou Sourayj qui était un des grands savants chafi^iy.

Pour le 4 é siècle, certains savants ont dit que ce fut l’imam Abou t_Tayyib Sahl  ibnou Mouhammad as_Souloukiy. Il était l’un des amis de l’Imam al-‘Ach^ariy, que Allah les agrée tous les deux et qu’ils les récompenses pour ce qu’ils ont fait pour cette religion.

 

 

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30 juillet 2007 1 30 /07 /juillet /2007 20:02

 
Al-Mawlid-26-copie-1.jpg

 

La science a eu des hommes qui s'en sont occupés, qui l'ont propagée en ayant pour ambition en cela l'agrément de Allah et pour être sur la voie de notre Prophète notre maître Mouhammad l'Honnête . Ainsi la terre ne sera pas dépourvue de qui défende la religion agréée par Allah avec les preuves. A travers les siècles écoulés, nous avons vu que cette parole s'est réalisée. Parmi ces gens-là ces hommes illustres dont les âmes sont pures, il y a eu le savant glorieux, l'Imam honorable et courageux :

 

Ach- Chafi^iyy Abou ^Abdi l-Lah Mouhammad Ibnou 'Idris, que Allah ta^ala lui fasse miséricorde, qui est né en l'an 150 de l'Hégire. Il fait partie de la famille de Al-Mouttalib, le fils de l'oncle paternel du Messager ^alayhi s-salatou wa s-salam.

 

Né à Ghazzah, il a grandi à ^Asqalan, puis il est parti à La Mecque pour apprendre la science. Bien qu'il ait vécu dans une famille pauvre, son père étant mort alors qu'il était encore jeune, il a donc vécu dans une difficulté matérielle, cela ne l'a pas privé d'être en relation avec les gens de la connaissance, au point qu'il a été amené à écrire la science qu'il apprenait sur des morceaux de peaux, des palmes de palmiers et des os d'animaux en raison de sa pauvreté et de son incapacité à acheter des feuilles de papier. Il a appris le Qour'an honoré alors qu'il avait sept ans et il s'est mis à apprendre les hadith du Prophète et à les écrire. Il a voyagé dans le désert pour apprendre la langue arabe et la poésie, il y est resté dix ans. Il a appris le tir à l'arc, réussissant à atteindre dix fois la cible sur dix flèches. Or il était encore plus fort dans la science de la Loi que dans la maîtrise du tir à l'arc. De sorte que lorsqu'il fut à La Mecque, il a été autorisé à donner des avis de jurisprudence malgré son jeune âge.

 

Pourtant il ne s'est pas contenté de cela. Il a voyagé à Médine pour apprendre la science auprès de son Imam Malik Ibnou 'Anas. Après avoir emprunté le livre Al-Mouwatta' de l'Imam Malik, il l'a appris. On remarque ici qu'il n'avait pas pu acheter le livre tant il était pauvre mais cela ne l'avait pas détourné de son objectif et de ce qu'il recherchait. Il savait que si Allah agré un esclave, Il lui facilite quelqu'un qui lui enseignera la science de la religion de la manière correcte. Lorsqu'il était arrivé dans l'assemblée de l'Imam Malik, celui-ci lui avait demandé son nom, il lui a répondu : Mouhammad et l'Imam Malik lui avait dit : "Crains Allah Mouhammad, et évite les péchés car tu auras un grand avenir, Allah a fait que dans ton coeur il y ait une lumière, ne l'éteins pas avec des péchés".

Ach-Chafi^iyy se mit à apprendre auprès de Malik, à recevoir de lui la science. Il était resté avec lui en rapportant de lui jusqu'à ce que l'Imam Malik décède, que Allah ta^ala lui fasse miséricorde. Ach-Chafi^iyy a excellé et il a eu une grande notoriété.

C'est en lui que s'est réalisée la parole du Messager ^alayhi s-salatou wa s-salam  un  hadith dont on déduit qu'il y aura un savant de Qouraych qui remplira les différentes régions de la terre de science. Ayant réfléchi à qui s'appliquait ce hadith, les savants ont trouvé qu'il s'appliquait à l'Imam Ach-Chafi^iyy car il faisait partie de Qouraych.

 

Par contre, les trois autres grands Imams : Abou Hanifah, Malik et Ahmad ne font pas partie de Qouraych.


Allah ta^ala
a honoré Ach-Chafi^iyy par différents dons parmi lesquels en plus de la
grande science il avait la modestie. Il possédait également une voix exceptionnelle au point que lorsqu'il récitait le Qour'an alors qu'il était tout jeune, les gens allaient vers lui pour écouter sa belle voix et certains de ceux qui étaient assis à écouter sa récitation tombaient par terre, tant ils craignaient Allah, et cela n'était du qu'au secret de sa récitation.

 

Parmi ses mérites, que Allah lui fasse miséricorde, c'est qu'un jour où il se trouvait dans l'assemblée de l'Imam Malik, on avait demandé l'avis de Malik sur un homme qui avait dit à sa femme : Tu es divorcée si ce n'est pas vrai que cet oiseau n'arrête pas de crier. Al- Qoumriyy est une sorte de pigeon. Malik lui a dit : Ta femme est divorcée et ce parce que Al- Qoumriyy va certainement s'arrêter de crier pour s'endormir ou pour manger par exemple.


Ach-Chafi^iyy
qui était présent a rattrapé cet homme et lui a dit : Non ta femme n'est pas divorcée. Il avait dit cela par rapport à ce qu'avait visé l'homme qui avait parlé. C'est-à-dire que la plupart du temps, cet oiseau crie et ne se tait pas. Cela ne voulait pas dire qu'il crie tout le temps dans l'absolu. Lorsqu'on apprit à Malik l'avis de Ach-Chafi^iyy, il lui posa la question sur la raison pour laquelle il avait donné un avis différent de ce que Malik avait dit. Il lui répondit : « N'est-ce pas que tu nous a rapporté le hadith que deux hommes avaient demandé en mariage une femme qui s'appelait Fatimah Bintou Qays. L'un des deux s'appelait Mou^awiyah et l'autre Abou Jahl. Le Messager avait dit du premier ce qui signifie :« Mou^awiyah est sans un sou, il n'a pas d'argent et le deuxième Abou Jahl ne baisse pas le bâton de son épaule ». Est-ce que le Messager avait voulu dire qu'il ne déposait pas du tout le bâton de son épaule ou que même en dormant, en mangeant ou en se lavant, son bâton restait sur son épaule ou voulait-il dire qu'il portait souvent son bâton, c'est-à-dire qu'il frappait beaucoup? C'est à partir de cela que j'en ai déduit le jugement. Malik s'est tu et n'a pas émis d'opposition.

L'âge de Ach-Chafi^iyy à ce moment-là était de quatorze ans et Malik lui avait donné l'autorisation de donner des avis de jurisprudence.


Parmi les particularités que
Allah lui a accordées, c'est qu'il faisait partie des grands
saints, des grands waliyy, vertueux de Allah, des connaisseurs par la grâce de leur Seigneur, des gens qui avaient le kachf, le dévoilement.

 

Il s'était adressé une fois à trois de ses plus grands élèves. Il a dit au premier : Toi tu es dans le hadith. L'élève s'appelait Ar-Rabi^ Ibnou Soulayman et il fut tel qu'il lui avait dit, parmi les gens du hadith. Au deuxième il a dit : Toi tu es dans le débat. Cet élève s'appelait An-Maziyy et il fut également très fort dans le débat, il avait le dessus sur les mauvais innovateurs et leur donnaient des arguments qui les faisaient taire. Au troisième il a dit : Toi tu es dans le fer. Il s'appelait Al-Bouwaytiyy. Il devint en Egypte un savant. Il avait vécu lors de la discorde des Mou^tazilah, c'est alors qu'il avait été enchaîné avec des fers, d'Egypte jusqu'à Baghdad à cause de cette épreuve.

 

Regardez que Allah vous fasse miséricorde, ce qu'a obtenu Ach- Chafi^iyy, que Allah lui fasse miséricorde. Il a obtenu ce qu'il a obtenu comme grande science et comme arguments éclatants, comme mérite et comme grand degré. N'est-ce pas que tout cela, il ne l'a eu que grâce à la science et à la connaissance, aux actes et à la sincérité qu'il avait. N'est-ce pas qu'il était pauvre mais que la recherche des biens de ce bas-monde ne l'a pas détourné de la science?

 

Son père était mort alors qu'il était encore jeune enfant mais cela ne l'avait pas amené vers les groupes du mal et de la perversité car sa mère l'avait dirigé vers la science. Nous reconnaissons-là le rôle des membres de la famille pour enseigner à leurs enfants. N'est-ce pas qu'il était tout enfant et qu'il a excellé au point qu'il avait donné des avis de jurisprudence alors qu'il était encore jeune homme et c'est sa mère qui l'a aidé à cela. Ceci s'était manifesté par l'influence que sa récitation avait sur les gens, par son bon comportement et sa grande science.

 

C'est grâce aux actes effectués conformément à la science et avec la sincérité que l'homme s'élève en degré et que les drapeaux de la vérité sont élevés hauts.

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Allahou Allahou Rabbi



"Allahou Allahou Rabbi la 'ouchrikou bihi chay'a "


A retenir comme wird contre le tourment et le chagrin. Cette évocation a une particularité. Celui qui va rencontrer quelqu'un d'injuste et qu'il craint son mal, il l'a dit face à lui deux fois.

"Allahou Allahou Rabbi la 'ouchrikou bihi chay'a "